Le Saint Suaire

 

Le Saint Suaire n’en finit pas d’alimenter d’un côté les polémiques et de l’autre la foi des croyants. On ne compte plus les nombreux livres qui à chaque fois proposent une nouvelle théorie pour dévoiler ce qui serait une « supercherie ».

Nous ne développerons pas trop cette rubrique, le mieux étant d’aller sur le site officiel pour voir les détails du Suaire (voir liens). Vous trouverez ici l’essentiel à savoir.

 

Le Saint Suaire est le linge qui servit à envelopper le corps meurtri de notre Seigneur lors de la mise au tombeau après Sa douloureuse passion où il offrit Sa vie pour nous. C’est une pièce de lin de 4.36 m de longueur et de 1.10 m de largeur.

 

 

 Alors qu’on le prenait en photo (1898), c’est sur les négatifs qu’on s’est aperçu qu’une image apparaissait. Cette image était celle d’un corps d’homme aux multiples blessures, notamment au dos (flagellation) mais également au niveau de l’épaule (portement de la croix), du front (couronne d’épines), des mains et des pieds (clous) et enfin au côté (coup de lance). En résumé toutes les saintes plaies que Jésus endura dura ses dernières heures. De cette constatation et de la tradition en a été conclu que le suaire était bel et bien le linge funéraire du Christ, preuve irréfutable de son existence et de son histoire, venant corroborer les Evangiles.

 

      

 

 

  Du Suaire on a ainsi tiré, notamment la NASA, une image de ce que serait la Sainte Face de notre Seigneur.

 

        

 

    En 1988, pour faire taire les polémiques et par souci de transparence, l’Eglise Catholique décide de faire effectuer un test au carbone 14, permettant de dater le tissu. La fabrication du Suaire est datée d’une période allant de  1260 à 1390. Pour les opposants, c’est une victoire, et les théories quant à un faux fabriqué au Moyen Age se trouvent remises aux goûts du jour. L’existence du Christ n’est pas prouvée, le suaire est un faux, la foi chrétienne est bâtie sur un mensonge…les commentaires sont pléthore. Cependant, ce test a été remis en cause à de multiples reprises, et le choix des échantillons de tissu du suaire sujet à question (morceaux issus de restaurations (?) et exposés au feu).

 

 

  En 1997, un incendie criminel se déclare dans la chapelle du  Guarini abritant la relique. Par un véritable miracle, les pompiers réussissent à sauver et mettre à l’abri le sarcophage contenant le linceul du Seigneur. Un pompier, Mario Trematore, s'est élancé parmi les flammes et alors même qu'autour de lui tout s'écroulait, éclatait et brûlait, à l'aide d'une grande hache en fer il a commencé à frapper à coups répétés contre la châsse en verre pare-balles qui protégeait la relique, sauvée in extremis. Il déclara: "J'ai trouvé la force dans ce symbole, le symbole du Saint Suaire. Vous savez, ces vitres résistent aux balles. J'ai réussi à les briser quand même. C'est quasiment un miracle[...] Enfin quand toutes les plaques de verre ont cédé, et pendant que les poutres tombaient d'en haut, j'ai réussi à saisir des deux mains la châsse contenant le Saint Suaire et à la porter à l'extérieur en toute hâte. Quelques prêtres se sont approchés de moi. Presque tous pleuraient".

 

 

 

 

 

    Le saint Suaire avait déjà eu a subir l’épreuve du feu le 4 décembre 1532, lorsque un incendie se déclara dans la Sainte Chapelle de Chambéry. Il fut restauré par quatre clarisses. En 1868, le Suaire a également subi de petites réparations par la princesse Clotilde de Savoie.

 

Ce qui marque en analysant le suaire de Turin est l’état de meurtrissure dans lequel se trouve le corps, couvert de plaies.

- Le dos est marqué par environ 90 à 120 blessures, provenant de la flagellation de notre Seigneur.

- Le genou gauche est fortement contusionné, ce qui viendrait corroborer le fait que Jésus soit tombé sur le chemin du Calvaire.

- Le visage est couvert de blessures : les deux sourcils sont tuméfiés, la paupière droite déchirée, l’œil droit enflé, le nez gonflé, la joue droite blessée,  la joue gauche tuméfiée, le côté gauche du menton enflé.

- les deux poignés sont percés par un clou dans l’ « espace de Destot » qui conforte le fait qu’aucun os du seigneur ne fut brisé, conformément à la prophétie (Ps34.20/Ex12.46/Jn19.36)

- les deux pieds ont été cloués ensembles, le gauche sur le droit, au dessus du « joint de Lisfranc », là encore dans une zone ou aucun os n’a été brisé.

- le crâne et le front d Jésus sont marqués par une multitude de petites blessures provennat de la couronne d’épines, environ une cinquantaine.

 

Au total, c’est 85% du corps du sauveur qui est marquée par la souffrance et la douleur des mauvais traitements. Nous prenons pleinement conscience du sacrifice qu’il fit pour nous. 

 

 

Malgré cela, Sa face est rayonnante de beauté et nous inspire réconfort en la contemplant.

 

 

 

 

Voir les portraits miraculeux du Christ

 

Puisse la Sainte Face de notre Seigneur Jésus-Christ, laissée à jamais imprimée dans ce linceul, vous apporter force et réconfort, soutien et confiance, tout au long de votre vie, en l’attente de vous retrouver face à Lui au jour du jugement dernier.

 

 

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