Chapelet de Saint Antoine de Padoue
Après un signe de croix :
On commence le
chapelet de Saint Antoine par les trente neuf grains, regroupés en treize
groupes de trois grains.
Sur le premier grain on récite un « Notre
Père »
Sur le deuxième grain un « Je vous salue
Marie »
Sur le troisième grain un « Gloire au Père »
Sur le grain séparé des autres, entre
les deux médailles, on récite le texte du "Bref de Saint
Antoine" :
« Voici
la croix du Seigneur !
Fuyez, puissances ennemies !
Le lion de la tribu de Juda,
le rejeton de David, a vaincu ! Alléluia ! »
Quelques années après sa
mort, un 13 juin, fête d’Antoine de Padoue, le Saint aurait offert à une pauvre
femme partie pour se jeter à l’eau de désespoir, un billet. En effet, dans la
chapelle ou prie la pauvre femme, Antoine lui apparaît et lui dit avec un fin
sourire : « Prends ce billet, il te délivrera ».
Sur le parchemin est écrit en latin le ce texte
inspiré de Ap5,5. La femme obtient la grâce qu’elle demandait. Le texte est
alors utilisé par des amis et connaissances qui obtiennent également des
grâces. Alors, le roi du Portugal, mis au courant, se fait confier le billet.
Et voici que la formule circule davantage et que les grâces se multiplient pour
peu qu’on l’exprime avec foi.
Ayant constaté
l’efficacité du "Bref de Saint Antoine", les Franciscains répandent
cette dévotion antonienne et recommandent de porter le texte « sur soi et
dans son cœur ».
L’une des grâces les plus
connues et celle qui, pendant l’hiver de 1708, sauvera d’un naufrage inévitable
le navire français l’Africaine. L’aumônier du navire écrit le texte du Bref au
nom de l’équipage et le jette à l’eau. Aussitôt la mer s’apaise.
Sur la médaille de
Saint Antoine, on récite une prière en son honneur, on s’adresse à lui et on
lui demande de prier pour nous et de nous accorder les grâces souhaitées.
NB : le grain séparé n’est pas fréquent, en général, il n’existe pas, il n’y a que les trente neuf grains.
Ce chapelet aurait été composé par Saint Bonaventure.